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Nội dung text Cours 15

Ces notes concernent un enseignement suivi en NPCA durant l’année universitaire 2023-2024. Elles peuvent contenir des coquilles/fautes d’orthographe et des erreurs. Dans une démarche éthique et responsable, également dans une dynamique de protection de la spécialité et de la profession, je souhaite qu’elles ne soient pas transmises en dehors des promotions NPCA sans me le demander. Yoan Segura – Étudiant NPCA 2022-2024 (N’hésitez pas à me contacter si nécessaire : [email protected]) NPCA : Neuropsychologique clinique de l’adulte ; parcours de master proposé à l’université de Toulouse.
PY902 COURS 15 NEUROPSYCHOLOGIE ET TROUBLES PSYCHIATRIQUES PARTIE 1. LES TROUBLES PSYCHOTIQUES 1. Troubles psychotiques La psychose, les états psychotiques sont des termes utilisés en 1845 par Ernst von Feuchtersleben, dans le but de s’opposer à la névrose pour désigner une ligne de partage entre la folie et les autres troubles. Cela désigne un ensemble de troubles caractérisés par : leurs gravités, perte du contact avec la réalité, délires, hallucinations, contact et apparences comportementales bizarres (discours, mimiques mal adaptés...). Il peut également y avoir des troubles de l’identité : perte de repères corporels, modifications de l’image du corps, incertitude sur l’identité de genre (à différencier des définitions actuelles), sentiment d’avoir un corps poreux ou sans organe, manière inappropriée de se désigner. Mais aussi une méconnaissance de l’état morbide : « c’est vous qui avez une difficulté, pas moi. » Il y a donc une gravité des troubles et une incapacité à répondre aux exigences de la vie quotidienne. On peut avoir, sans que ce soit toujours le cas, des délires, hallucinations, passages à l’acte important avec une impulsivité au niveau de l’action. Et puis autrefois on parlait d’angoisse selon une intensité à connotation psychanalytique : de mort, de destruction, de morcellement, de perte du sens de choses. C’est l’association de ces critères qui permet de décrire la psychose. L’altération de la réalité : délire et hallucination Le délire est un ensemble d’idées erronées en opposition avec la réalité, auxquelles le sujet croit avec certitude et excès. Il ne s’agit pas de croyances habituelles acceptées habituellement par le groupe culturel du patient. Les idées sont différentes du mensonge, de l’idée fausse (qui suppose une correction), de la fabulation (présenter des productions imaginaires). 2. Structures des délires 2.1 Le thème – Influence : pensées ou actes imposés par une force. – Persécution : « on m’attaque, harcèle ». – Grandeur : sentiment exagéré de son pouvoir. – Jalousie – Référence : le sujet est l’objet de l’intérêt des autres. – Hypocondriaque : mauvais fonctionnement du corps. – Négation : « je n’ai plus de cœur ». – Mystique ou religieuse – Érotomaniaque : croyance irréelle d’être aimé par une personne précise. 2.2 Le mécanisme Ce sont des moyens par lesquels le délire se construit et s’organise : – Intuition : idée admise comme telle sans vérification « je le sais, ça ne s’explique pas, c’est tout ! ». – Illusion : délire organisé à partir d’une perception réelle mais transformée « j’entends le bruit des missiles » alors qu’il s’agit du chant des oiseaux. 1
PY902 COURS 15 – Interprétation : explication fausse d’un élément de la réalité « il est passé devant chez moi, donc il me surveille ». – Hallucination : perception sans objet à percevoir. 2.3 Cas particuliers des hallucinations Elles peuvent être psychosensorielles : auditives, visuelles, gustatives, tactiles, cénesthésique ; et psychiques : voix intérieures (ni sensorielle, ni caractère de spatialité). Il y a également l’automatisme mental. Il se rapproche des hallucinations, avec une automatisation et mécanisation d’une partie de l’activité psychique (par exemple : perte de contrôle d’une partie de ses pensées). Elles s’imposent à l’esprit en opposition à sa volonté (par exemple : écho de la pensée, commentaires d’actes). 2.4 Structure des délires : systématisation et extension – Systématisé : développement cohérent et ordonné comme un système philosophique, religieux, idéologique. – Polymorphe : quand plusieurs thèmes et mécanismes. – Extension du délire : en secteur (ne concerne qu’une part de la vie du sujet) ou en réseau (touche l’ensemble de la vie du sujet). 3. Grands types de psychose 3.1 Paranoïa et les délires chroniques Idées délirantes organisées en système caractérisé par l’ordre, la cohérence et la clarté. Le sujet est dans l’interprétation, le délire est systématisé et bi-partitionné (clivé : le monde avec le bien d’un côté, et le mal de l’autre qui persécute). Il y a une hypertrophie du Moi qui engendre : une surestimation de Soi, de l’orgueil, l’absence d’autocritique, la fausseté du jugement, la méfiance et la susceptibilité. Paraphrénie Cela renvoie à un délire chronique (après 40 ans en général). C’est un mécanisme imaginatif qui prévaut, avec des thèmes fantastique, mégalomaniaque, cosmique. Il y a une adhésion quasi-totale au délire et une bipartition de la vie psychique (coexistence avec un secteur « normal » avec appréhension + de la réalité). Psychoses hallucinatoires chroniques C’est un délire chronique avec prédominance des hallucinations soit : auditive et acousticoverbale (bruits, insultes, flatteries), cénesthésiques (génitales, sensations d’attouchements...), olfactives et gustatives (odeur de gaz par exemple), thèmes d’influence et persécution, délire non-systématisé. DSM-IV : critère de schizophrénie. 3.2 Psychoses aiguës Bouffée Délirante Aiguë (BDA) Épisode psychotique transitoire bref, avec apparition brutale de délire, d’hallucination, d’automatisme mental, vécu avec conviction, avec variabilité et labilité de l’humeur (passage de l’angoisse à la dépression, par exemple). Expérience de dépersonnalisation et déréalisation. Évolution favorable à court terme. Cela pose la question de la structure ! DSM-IV : trouble psychotique bref = BDA. 2
PY902 COURS 15 3.3 Formes psychotiques de troubles thymiques Mélancolie – État dépressif sévère – Ralentissement important (psychomoteur, idéique, verbal) – Insomnie – Anorexie, asthénie + douleurs morale intense – Idées de désespoir, de culpabilité (parfois délirantes), de négation (syndrome de Cotard), d’indignité, d’incurabilité – Risque suicide très important au moment où cela va mieux (levée des inhibitions) Manie – Accès d’excitation psychique et physique – Insomnies, hyperactivité, euphorie, logorrhée – Désinhibition – Prodigalité (tendance à donner), optimisme, mégalomanie – Idées délirantes parfois (manie délirante) – État mixte (symptômes mélancoliques et maniaques) – Hypomanie (intensité moindre) Psychose maniaco-dépressive Affection périodique évoluant par phases avec succession d’épisodes maniaque (idées délirantes parfois !) et épisodes dépressif. DSM-IV : trouble bipolaire – Type I : survenue d’un ou plusieurs épisodes maniaques ou épisodes mixtes. Les patients ont souvent présenté un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs. – Type II : survenue d’un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs accompagnés d’au moins un épisode hypomaniaque. Dissociation mentale : perte d’unité. Aujourd’hui : les troubles psychotiques selon le DSM-V – Trouble délirant (>1 mois) – Trouble psychotique bref (<1 mois) – Trouble schizophréniforme (1 à 6 mois) – Trouble schizoaffectif – Trouble psychotique par substance – Schizophrénie (> 6 mois) 3

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