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Ces notes concernent un enseignement suivi en NPCA durant l’année universitaire 2023-2024. Elles peuvent contenir des coquilles/fautes d’orthographe et des erreurs. Dans une démarche éthique et responsable, également dans une dynamique de protection de la spécialité et de la profession, je souhaite qu’elles ne soient pas transmises en dehors des promotions NPCA sans me le demander. Yoan Segura – Étudiant NPCA 2022-2024 (N’hésitez pas à me contacter si nécessaire : [email protected]) NPCA : Neuropsychologique clinique de l’adulte ; parcours de master proposé à l’université de Toulouse.
PY902 COURS 11 STIMULATION COGNITIVE CHEZ LA PA 1. Vieillissement et cognition : hypothèses Il y a un ralentissement global de la cognition, avec des atteintes sensorielles qui vont se généraliser, ce qui va entraîner des difficultés sensorielles qui causeraient une gêne dans le traitement de l’information. Il y a également un déclin de la capacité d’inhibition : sensibilité accrue pour les informations non pertinentes pour la tâche en cours. Atteinte des fonctions exécutives en lien avec une altération préfrontale. Il y a enfin un déclin de la mémoire de travail : baisse des ressources attentionnelles disponibles pour le traitement cognitif. Il y a également également une évolution différente entre l’intelligence fluide versus l’intelligence cristallisée. Les personnes âgées vont donc avoir des difficultés cognitives dans un ou plusieurs domaine(s) et on peut tout de même faire quelque chose. La stimulation cognitive pourrait contrecarrer certaines difficultés de la PA. 2. Maladies neuro-évolutives Les maladies NE vont impacter le quotidien des personnes, sans traitement curatif à ce jour. Au-delà de la prévention, il y a la question de l’accompagnement. Avant, la PES, l’accompagnement se faisait autour de la question du traitement. On pense donc à une PES des pathologies sur tous les plans : médicale, sociale, psychologie... Prévenir le vieillissement pathologique consiste à répertorier avec la PA l’ensemble des éléments qui conditionnent sa qualité de vie au grand âge. La prévention au service de la cognition peut retarder l’apparition de troubles cognitifs importants en lien avec la mise en place du diagnostic. Une fois que la personne présente les signes d’une maladie NE, on peut penser à une prise en soin pour aider la personne dans son quotidien. La HAS préconise de privilégier une approche globale, non médicamenteuse et pluri- professionnelle. Avant la prise en soin de la MA était médicale, médicalisée, alors que maintenant elle est beaucoup plus large et centrée de manière privilégiée auprès du psychologue. Le psychologue se trouve au cœur de cette PES non médicamenteuse. 3. Thérapie ou intervention non médicamenteuse (INM) INM c’est quelque chose que je mets en place pour une PES. Cela devient une thérapie non médicamenteuse quand j’ai prouvé l’efficacité sur un domaine ou un autre. Mais dès fois ce n’est pas clair, mais les deux termes ne renvoient pas à la même chose. Toutes les INM ne sont pas des thérapies. C’est tout l’enjeu du psychologue et de la mise en place de recherches scientifiques pour qu’elles deviennent une thérapie. Elles ont une action sur la santé, sont non invasives, non pharmacologiques et fondées sur la science. Les objectifs sont de maintenir les fonctions cognitives, préserver l’autonomie fonctionnelle, diminuer la survenue des SPCD (troubles du comportement, comportement perturbateur), ou la prévenir et favoriser la qualité de vie et le bien-être. 1
PY902 COURS 11 Il y a 3 cibles de ces thérapies non médicamenteuses : patient/aidants professionnels et familiaux/environnement. C’est donc centré sur le patient mais pas que. L’intégration aux parcours individuels de soins, de santé et de vie d’une personne malade ou à risque de maladie. L’action peut être préventive ou thérapeutique (Ninot, 2019). Elles sont utilisées aussi pour potentialiser l’action de traitements biomédicaux en améliorant, par exemple, l’observance de ces derniers. En termes de nombre, il y en aurait 400 selon l’HAS et l’ANM (Académie Nationale de Médecine). La plateforme universitaire collaborative CEPS en estime qu’il en existerait 10 000. Sur les 10 000, on est donc pas forcément dans le thérapeutique. L’ANESM a proposé une organisation des différentes approches possibles : sensorielles, motrices, portant sur la cognition, occupationnelles, psycho-sociales... Et on retrouve la stimulation cognitive dans les approches portant sur la cognition. [ Les principales thérapies non médicamenteuses : Dans les techniques dans les maladies NE, on retrouve également la stimulation cognitive (en groupe, à l’inverse de la rééducation cognitive qui est plutôt individuelle). Pendant longtemps, on pensait qu’il était possible de faire que très peu de choses pour les personnes avec maladies NE, alors qu’il est possible de faire de la stimulation voire de la rééducation. Les interventions non médicamenteuses peuvent avoir une visée préventive ou curatives. Elles peuvent être utilisées notamment pour : – améliorer la qualité de vie d’une personne et de son entourage ; – prévenir l’apparition de maladies ; – diminuer les symptômes d’une maladie ; – augmenter la durée de vie ; – guérir une maladie ; – potentialiser les effets d’un traitement médicamenteux. 2
PY902 COURS 11 En résumé, il est donc possible de faire une intervention auprès des PA avec ou sans MNE, mais aussi auprès des aidants et des soignants. Par exemple : apprendre aux aidants et aux soignants à réaliser des interventions à visée comportementale qui peuvent se révéler bénéfiques chez certains patients. Quelques objectifs de ces thérapies : – réduire la souffrance du patient et de l’aidant – préserver le plus longtemps possible l’autonomie fonctionnelle – favoriser l’orientation dans la réalité – maintenir des liens sociaux et affectifs – prévenir et atténuer les comportements « perturbateurs » – favoriser la vie communautaire si le patient vit en institution – optimiser la relation d’aide – améliorer la qualité de vie On ne parle pas au centre de la cognition mais plutôt d’essayer d’aller du mieux possible. Ce qui est central dans tout cela est le bien-être, l’estime de soi, la qualité de vie. Remarque : il est préférable de parler de comportements « perturbateurs » plutôt que de troubles du comportement, car le premier incite à poser la question « perturbateur pour qui ? » plutôt que de s’inscrire dans une approche médicamenteuse. La stimulation cognitive est donc, selon de Rotrou et Wenisch (2009), une approche écologique et cognitivo-sociale visant à renforcer les habiletés restantes des patients avec MA, nécessaires à la réalisation des activités de base de la vie quotidienne. Dans le cadre des MNE, l’objectif de la stimulation cognitive est ainsi d’optimiser le fonctionnement cognitif (mémoire, langage, attention...) et social (motivation, sociabilité) en exploitant les capacités préservées. Ce qui est central dans une intervention c’est d’évaluer ce qu’on fait, avec une évaluation pré- et une évaluation post-intervention. Il ne faut pas centrer son évaluation que sur du cognitif. Car cela peut améliorer le bien-être, le social... Il faut avoir une vision cognitive et clinique. Il n’y aura surement pas d’amélioration cognitive, mais des améliorations cliniques. 4. Entraînement cognitif Les caractéristiques, la première étape de l’entraînement cognitif, vise à identifier les forces et les faiblesses de l’individu au plan cognitif. Les stratégies mises en œuvre pour le processus d’entraînement seront différentes selon la difficulté identifiée ou le but identifié. L’évaluation des effets de l’intervention reste centrale en clinique. Centrale 1) pour évaluer ce que l’on fait ; 2) pour montrer à la personne que c’est efficace ; et 3) pour avoir du budget. C’est donc important de justifier l’achat de matériel... avec les bénéfices relevés. Quand on s’adresse à des personnes avec MA il y a quelques principes de base, clé pour simplifier la personne (Wilson, 1992) : – Simplifier et réduire l’information à apprendre – Vérifier que l’information a bien été prise en compte – Lier l’information à celle déjà accessible – Catégoriser l’information – Utiliser des indices pour faciliter le rappel – Revenir sur les apprentissages antérieurs – Prévoir des sessions courtes mais fréquentes Au-delà de la PA avec MA, ces principes clés peuvent aussi être valables pour de la PA avec MA. 3

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