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Content text Cours 16

Ces notes concernent un enseignement suivi en NPCA durant l’année universitaire 2023-2024. Elles peuvent contenir des coquilles/fautes d’orthographe et des erreurs. Dans une démarche éthique et responsable, également dans une dynamique de protection de la spécialité et de la profession, je souhaite qu’elles ne soient pas transmises en dehors des promotions NPCA sans me le demander. Yoan Segura – Étudiant NPCA 2022-2024 (N’hésitez pas à me contacter si nécessaire : [email protected]) NPCA : Neuropsychologique clinique de l’adulte ; parcours de master proposé à l’université de Toulouse.
PY902 COURS 16 ÉVALUATION ET RÉÉDUCATION DES TROUBLES DE LA MÉMOIRE On retient des informations parce qu’elles ont un valence émotionnelle, parce qu’elles font référence à des expériences/connaissances de nos vies et les gossips. Image avec deux concepts : pomme et clou. Ces deux informations visuelles sont mises en interaction et donc l’idée c’est de présenter quelques images en imaginant qu’elle n’a pas accès à une image mentale et qu’il faut faire une description pour qu’elle puisse avoir une bonne représentation mentale. On peut le faciliter par des informations symboliques pour aider. Après la présentation de 5 images un peu « absurdes », on a mémorisé 10 mots, sans effort cognitif. L’évocation d’un mot, permet la réactivation de l’image et de tout ce qu’elle comporte. Chez une personne saine, le problème c’est que l’imagerie mentale est tellement puissante que l’image mentale peut persister dans le temps. Bruit de Perlin : texture procédurale utilisée comme effet visuel pour augmenter le réalisme apparent dans la synthèse d'image. 1. Rappel : 3 grandes stratégies A. Restauration : rétablir la sous-composante altérée. → Exercices répétitifs, stimulations indifférenciées, jogging mental... → Généralisation à la vie quotidienne ? B. Réorganisation/Facilitation : contourner la sous-composante altérée en apprenant autrement OU faciliter le travail de la sous-composante altérée en utilisant les habilités résiduelles plus efficacement. → Stratégies du double codage, théorie de la profondeur de l’encodage, décomposition du problème en sous buts... C. Prothèse : agir sur l’environnement dans le but de modifier les contraintes qui pèsent sur l’utilisation des fonctions cognitives déficitaires. → Carnet mémoire, agenda électronique, Sensecam, Neuropage, GPS,... Stratégies complémentaires et non « exclusives ». 2. La rééducation mnésique Quand on parle d’une stratégie mnésique, on ne s’inscrit pas dans de la restauration, la mémoire n’est pas un muscle. C’est vraiment de la réorganisation, car l’idée est de doubler l’information : une modalité verbale on la passe en visuelle et inversement, on travaille donc sur la profondeur de la trace mnésique, qui renforce le stockage. 1
PY902 COURS 16 Chez des grands amnésiques, par exemple à la suite d’une encéphalite auto-immune, il faut plutôt partir sur des prothèses mnésiques, quand il n’y a plus de structure temporale qui sous- tend cette structure là, ça peut générer une angoisse majeure donc on utilise que des stratégies externes. Jusqu’au début des années 80 : les exercices mnésiques répétitifs – Stimulations indifférenciées. – Objectif : restaurer la fonction mnésique déficitaire. – Absence d’effet bénéfique ou progrès sur le matériel travaillé mais pas de généralisation ni de transfert. Ces dernières années : approche plus « théorique » dans les stratégies de revalidation de la mémoire. 2.1 Stratégies de restauration Prigatano et al. (1984) : patients avec TC, 625 heures de training mnésique (6h/jour, 4 jours/ semaine). Après 625 heures ils se sont rendus compte qu’il n’y avait pas d’amélioration. Uniquement sur les tâches entraînées. Pas de généralisation à d’autres tâches pourtant proches. Pas de transfert en vie quotidienne. Malgré une prise en charge individualisée ! Le TC on oublie toujours que la plainte mnésique est très présente. La distorsion des fibres nerveuses va amener des déficits au niveau des FE mais aussi au niveau de la MLT. Quelles sont les grandes maladies de la mémoire ? – Korsakoff : atteinte du lobe temporal, plus précisément corps mamillaires et tractus mamillo- thalamique. – Alzheimer. – Encéphalites auto-immunes. – Épilepsies temporales. – Encéphalites herpétiques. – AVC thalamus à gauche. – Amnésie développementale. – Maladie corps de Lewy, dans son atteinte secondaire. – TDC avec trouble de la mémoire procédurale. – Anoxie cérébrale. Plus précisément, après examen de la littérature, peu de nouveauté au niveau des méthodes de rééducation tant sous l’angle cognitif et comportemental. Pour l’essentiel, les avancées significatives ont été réalisées il y a plus de 15 ans. – Utilisation de l’imagerie mentale. – Renforcement des procédures d’encodage. – Recours à la mémoire procédurale. – Usage de procédés mnémotechniques. – Apprentissage sans erreur. – Rappel espacé. – Recours aux prothèses externes allant du carnet mémoire au système Neuropage. Même constat pour les méthodes de revalidation de la négligence et des fonctions exécutives. Remarque : dans les écrits de SACKS, L’homme qui prenait sa femme pour un chapeau, on a un beau cas de Korsakoff. Dans le cas de troubles mnésiques légers à modérés : facilitation et ré-organisation. Amnésie sévère : on va travailler sur les capacités préservées + prothèses mnésiques. 2
PY902 COURS 16 Le choix des méthodes dépend : – de la nature du problème mnésique. – des fonctions cognitives demeurées intactes. – du type de situation mnésique auquel est confronté le patient. – du caractère du matériel à encoder ou à récupérer. Restaurer ou améliorer un niveau de fonctionnement altéré : – Matériel signifiant et relié : texte ou référence, développer la compréhension du matériel à mémoriser en le structurant, relier aux connaissances préexistantes, techniques d’apprentissages actifs, efficacité par rapport aux stratégies de répétition. – Matériel non signifiant et non relié : techniques d’imagerie mentale, associer un nom à un visage, ajouter de la signification, des relations, indices utilisés lors de la récupération, facilitation – procédés mnémotechniques (imagerie mentale). 2.2 Encodage Pour améliorer l’encodage, comme dans le gold management training : 1. Comprendre avant de mémoriser. 2. Extraire les idées principales, rejeter tout ce qu’il y a de secondaire. 3. Créer du lien entre les nouvelles infos et celles stockées en mémoire. Organiser et relier les informations entre elles. Important - rendre actif l’encodage : – Schématiser/dessiner. – Se poser des questions à soi-même en utilisant des images mots clés/images mentales. – Se réciter à haute voix ce que l’on veut encoder. – Relier certains mots à d’autres proches sémantiquement et + faciles pour créer une image. – Se décrire à voix haute l’image que l’on a créée. – Voir si l’image ne peut pas faire intervenir quelque chose de personnel. – Faire des gestes. – En donnant un avis. – En expliquant (cf. les classes avec double niveau, si l’enfant explicite cela montre qu’il l’a compris et intégré). – En soulignant les mots essentiels. Le tout est d’intégrer l’information à un circuit déjà existant. Élargir le circuit neuronal permet de faire émerger le concept dans l’entièreté en rendant actif l’encodage. Prise de notes : – Changer de ligne pour une nouvelle idée. – Utiliser le style télégraphique. 3

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